Les pâtes de fruits, une gourmandise venue d’Orient
Des confitures sèches devenues douceurs royales
Au Moyen-Age, les Croisés rentrent d’Orient, où ils ont découvert, en marge de leurs batailles, des friandises très anciennes : des confitures sèches et des candis confectionnés avec de la pulpe de fruit et du sucre. Cette recette est à la base un moyen sûr de « conserver les parties de végétaux dans leurs vertus, tant pour les usages de la médecine que pour les délices de la bouche » (Nostradamus). Aussitôt, l’Occident adopte ces confitures sèches. Nostradamus, médecin personnel de Catherine de Médicis, rédige un important traité sur les recettes de fruits confits. Les artisans-confiseurs de tout le bassin méditerranéen se les approprient aussitôt et en font des douceurs de choix présentes sur les tables royales et princières.
En France, l’Auvergne berceau des pâtes de fruits
Mais la renommée des pâtes de fruits telles que nous les connaissons aujourd’hui remonte au XVIIe siècle. C’est l’Auvergne qui en est historiquement le premier berceau, riche de ses nombreux vergers d’abricotiers. Fidèle à sa tradition, cette région produit toujours de délicieuses pâtes de fruits. Aujourd’hui les excellentes productions du verger français sont également réparties dans de nombreuses autres provinces : la Côte d’Or, la Drôme, l’Hérault, etc…
Et leur fabrication alors ?
Le secret des pâtes de fruits : des fruits de choix
Le secret des bonnes pâtes de fruits réside d’abord dans le choix des matières premières : des fruits cueillis à point pour leur saveur, triés, sélectionnés puis réduits en une pulpe savoureuse, la quintessence même du fruit : c’est là la base d’une préparation de qualité. Mélanger cette pulpe avec du sucre, faire cuire… ce qui semble si simple nécessite en réalité un savoir-faire subtil : il va falloir trouver le juste moelleux pour ces précieuses friandises. Chaque fruit se donne tel qu’il est, avec un moelleux qui lui est propre, suivant sa concentration en pectine ou son acidité naturelle. De fait, la pulpe du fruit choisi ne peut constituer la seule base de la pâte de fruits : le savoir-faire du confiseur consiste donc à réussir le dosage parfait entre l’apport majoritaire, en fruit de base, et son complément nécessaire en pulpe de pomme ou d’abricot… Tout comme il lui faut veiller à protéger à la fois la saveur originelle des fruits et la fraîcheur de leur couleur.
De la cuisson au candissage des pâtes de fruits Motta
Pour élaborer les pâtes de fruits MOTTA, on cuit ensemble les pulpes de fruits, le sucre et le sirop de glucose. Ce dernier ingrédient, ainsi que la précision de la durée et de la température de cuisson (différentes pour chaque fruit, mais aussi liées aux conditions climatiques) permettront d’éviter tout dessèchement de la friandise. La pâte est ensuite versée dans des moules qui autorisent beaucoup de fantaisie. Elle peut aussi être « coulée sur table » et coupée à la guitare suivant les méthodes les plus traditionnelles. Quand la pâte est refroidie, elle est recouverte d’un sucre cristallisé. Enfin, pour que nos pâtes de fruits gardent plus longtemps leur fraîcheur, nous accordons une attention toute particulière à leur emballage : rangement très soigné et boîte hermétique assurent la meilleure conservation. Si MOTTA apporte tant de soin à ses produits, c’est que, comme bien d’autres confiseries, les pâtes de fruits figurent parmi les douceurs que l’on offre pour les Fêtes. Leur naturalité, leur fraîcheur, leurs couleurs et même la richesse des formes proposées confèrent à ces gourmandises un statut tout particulier.
La pâte de fruits, une confiserie de plaisir
Offrez à un vrai gourmet des pâtes de fruits savoureuses et fondantes. Vous ferez un heureux, et peut être vous initiera-t-il à cette joie simple de mordre dans cette friandise, de découvrir, après le craquant du sucre, le moelleux puis la saveur longue en bouche du fruit vrai.
La pâte de fruits, une confiserie d’ornement
Le plaisir des yeux rejoint aisément le plaisir des papilles. Egayez vos plateaux de confiseries des couleurs chatoyantes des pâtes de fruits, décorez une coupe de fruits, de glace ou même une bûche glacée… Osez aussi les mariages sucré/salé : beaucoup de fromages se marient avec les fruits les plus acides, et l’association poire/parmesan fait partie des grands classiques. Dans tous les cas, comme nous, savourez le plaisir de redécouvrir cette gourmandise de toujours.
Pâte de fruits ou péché de gourmandise
Sous leur robe brillante, la saveur du fruit s’allie au moelleux de la chair et à la suavité du sirop pour une sensation de plaisir extrême… ou pour préparer des desserts très gourmands.